RH

Etre visible pour exister !

Le 03/07/2019

Un changement de paradigme sociétal violent

Les nouvelles technologies ont imprégné les dernières générations qui ont elles-mêmes contaminées leurs parents toujours plus désireux de revivre leur enfance.

La thérapie « spectacle »  a pris le pas sur la thérapie par la parole parce que les résultats peuvent être appréciés quasi instantanément – le besoin d’être a supplanté celui de l’écoute. C’est plus économique psychologiquement. L’existence se théâtralise, elle se met en scène. Chaque individu peut s’octroyer le rôle qu’il souhaite, même si le costume est trop grand.

A bas l’anonymat !

Constatons que la société de l’instantanéité fait fi des repères spatiaux et temporels, alors qu’ils sont des éléments structurants la personnalité. Cette béance spatiale et temporelle induit une pression constante d’une nécessité d’accélération avec un besoin pathologique de résultats. Cette confrontation au stress devient alors récurrente alors que chacun n’y réagit pas de la même façon.

Etre visible, c’est s’imposer de se montrer, de se dévoiler, de livrer au monde son espace intime. La conséquence directe est le développement d’un faux self par lequel l’individu semble s’épanouir et qui devient sa référence comportementale – mais c’est un faux semblant. Un peu comme un comique sur scène s’efforce aussi d’être comique lors d’une interview, d’une émission, parce que c’est le rôle que les autres attendent de lui. Pourquoi ne pas être… lui-même au lieu de répondre à cette injonction paradoxale ? Ce qui n’enlèverait rien à sa prestation scénique bien sûr. Ça pourrait même lui donner plus de densité, de consistance et donc d’intérêt au regard des autres. Vivre sur son faux self, c’est s’enfoncer toujours un peu plus dans les sables mouvants de son angoisse.

L’éducation trop permissive contribue au règne de l’enfant roi qui deviendra un adulte omniscient dans une société immature. Un peu beaucoup comme dans la publicité « à ma guise » : https://www.youtube.com/watch?v=9BEHYi_3N9E

Etre visible, c’est être « tendance », « hypermoderne », c’est absolument devoir appartenir à un groupe et ça passe par des superlatifs, parce qu’être bon ne suffit pas. Il faut être le meilleur et le plus rapide. Un comportement individuel qui fait tâche d’encre et qui se meut en une norme collective (par définition). C’est ubuesque et abscons.

Se démarquer, chercher le buzz et les likes pour trouver une certaine singularité et être reconnu de tous comme tel. Tant pis si cela entraîne des dérives identitaires. Si l’individu est omniscient et se vautre dans l’extimité (versus intimité) qui n’existe que pour tenter de réparer une blessure narcissique. La frontière entre la sphère publique/professionnelle/privée en devient poreuse, voire inexistante.

Pour quels résultats ?

Lorsque ce système de fonctionnement de la personnalité, préconsciente voire consciente, cette adaptation à l’angoisse est créatrice, alors elle est vertueuse. Ca fait naître des émotions, ça cultive et présente un vrai intérêt pour s’enrichir intellectuellement.

Lorsque l’individu s’accommode mal de cette adaptation, qu’elle se trouve forcée, l’angoisse trouve là un terrain fertile. Prenons l’exemple de 2 adolescents dont l’un possède une capacité vocale au-dessus de la moyenne, et l’autre qui aimerait être doté d’une telle faculté. Si le 1er publie une vidéo sur youtube, il est certain qu’il emportera l’adhésion d’un grand nombre d’internaute. Si le 2nd publie une vidéo sur youtube, il est certain qu’il sera pris à partie dans les commentaires de ces mêmes internautes. Le résultat psychologique est facile à prédire et il peut être dévastateur. Vous pouvez faire une translation de cet exemple dans le monde de l’entreprise et du management en particulier. Comme vu plus haut, la gestion du stress est une affaire individuelle. Une personne stressée par la pression (du résultat ou un autre facteur) peut la transformer en stress positif si elle en a les capacités. Le cas échéant, elle fera un burn out ou elle se montrera autoritaire et peu dans le lien avec les autres. Que la personne soit en haut de la pyramide ou à la base, c’est le même processus.

Le burn out systémique ou l’avènement du syndrome post traumatique

Il ne faut pas se voiler la face. La vérité est que les entreprises n’ont pas pris toute la mesure du burn out. Si vous êtes en arrêt de travail, le médecin du travail a pour rôle de statuer sur votre capacité à reprendre l’activité ou non. Si vous pensez que votre employeur va organiser votre retour dans les meilleures conditions, c’est que vous n’avez pas encore fait votre deuil d’utopie positive professionnelle. La société vous le démontre tous les jours, il n’existe qu’un seul temps : celui de l’immédiateté.

Si le burn out est une adaptation face à un stress, il fonctionne de la même façon que le syndrome post traumatique : troubles du sommeil, troubles de l’appétit, reviviscences, pensées intrusives, perte de repères temporels, altération de la personnalité, troubles de l’humeur, culpabilité, honte, dissociation, évitement, repli social… je continue ?

Si la Green Revolution est en marche, alors il serait temps de repenser le système des valeurs actuel.

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Quel comportement adoptez-vous face à l'autre ?

Le 06/12/2015

La Synergologie puise toute sa force dans la reconnaissance des figures d’autorité, des différentes stratégies comportementales de communication.

La base de la Synergologie est de rendre la communication la plus authentique possible afin d’écarter tout risque de non-dits et de mauvaises interprétations.

Ainsi, la relation est saine, la reconnaissance est mutuelle, l’écoute réelle et l’engagement est également mutuel.

 

Cependant, la situation peut être bien différente dans un environnement professionnel, dans une relation de couple, amicale et d’autres encore…

Par exemple, dans un contexte professionnel dont l’objectif est de renouer le dialogue social, suite à une nouvelle stratégie d’entreprise à laquelle les salariés opposent quelques réticences. Tout l’intérêt ici est d’accompagner le changement et de faire comprendre aux salariés le bienfondé de cette nouvelle direction d’entreprise.

 

Mais comment la Synergologie y trouve sa place ?

 

Tout d’abord, il faut savoir qu’à la source de tout comportement sont les besoins !

 

Et l’absence de besoin(s) satisfait(s) remet en cause l’équilibre du système. Ces besoins sont, peuvent être, biens différents selon les personnes. Besoin de reconnaissance, de valorisation, de possession matérielle, d’affection… ces besoins vont de pairs avec leurs peurs associées : peur de reconnaître ses propres besoins, peur de montrer ses émotions, peur du vide intérieur, de la banalité, du conflit, de la non appartenance à un groupe…

 

Si ce ou ces besoins ne sont pas nourris, alors la personne va se focaliser sur ce manque et va rechercher à le combler. Elle ne sera plus en capacité de se concentrer sur autre chose, ni de se projeter de peur d’avoir plus encore à perdre.

Il est donc nécessaire de rassurer cette personne ! Encore faut-il trouver le bon moment, les bons mots et surtout, développer un cadre de confiance et c’est là où la Synergologie apporte ses outils.

En plus des besoins non nourris et de la peur originelle, c’est également la confiance/méfiance qui va entraîner une adaptation de notre comportement.

Ainsi naissent les stratégies comportementales de communication. La personne peut se sentir supérieure à l’autre, inférieure à l’autre ou encore préférer se situer en retrait afin d’analyser.

 

Adopter une de ces 3 stratégies, c’est céder à une communication opaque, aux comportements joués où la relation prime sur l’information.

 

Pour rétablir un cadre authentique, le questionnement va jouer un rôle majeur et va faire verbaliser les peurs et les besoins de la personne. Il est alors primordial de prêter une attention particulière à certains items comme la position du buste lorsque la personne est assise, son état de présence et d’attention, les 3 axes de tête (latéral, sagittal, rotatif), si la personne est dans le contrôle ou la spontanéité, la tonicité du corps, l’amplitude des gestes dans l’espace, le mouvement des sourcils ou encore le clignement des paupières…

Une relation authentique est saine et nourrie les besoins et permet de se projeter et d’être rassuré.

Le synergologue apporte son expertise pour la reconnaissance des figures d’autorité, pour la reconnaissance des items non-verbaux mais également pour le questionnement.

 

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Un expert en com' non verbale, pour quoi faire ?

Le 06/09/2015

L’analyse des comportements, grâce à la synergologie, outil puissant qui décrypte le langage non verbal, trouve naturellement sa place dans la sphère privée, pour améliorer les échanges, dénouer des situations complexes (pervers narcissiques, manipulateurs…), mais également dans la sphère professionnelle et notamment dans la fonction RH.

En premier lieu, l’analyse comportementale apporte sa justesse et sa finesse pour aider le manager à favoriser l’appropriation par ses équipes de la stratégie de l’entreprise.

L’importance de voir en live si les équipes adhèrent au projet est primordiale et valorisant. L’analyse du langage non verbal permet d’être pro actif et de se doter d’une capacité d’anticipation de plusieurs secondes. Si le rôle du manager est de donner du sens et de l’envie, lorsqu’il anime l’équipe il saura adapter sa communication à chaque collaborateur. Adapter sa communication mais également se donner les moyens, la possibilité de conforter ses choix stratégiques en termes de gestion RH (recrutement, évaluation…) et de communication (circulation de l’information, explication, écoute, confrontation…).

Ensuite, les enjeux et les stratégies de la communication sont entièrement tournés vers la cohabitation, le respect de la diversité et la création d’un cadre commun. L’analyse comportementale par le langage du corps permet de communiquer avec honnêteté et sans travestir la réalité.

Se former à la reconnaissance de quelques clés va vous permettre d’acquérir une valeur ajoutée novatrice parce que peu, voire non utilisée, en France.

Faire appel à un expert en communication non verbale de façon ponctuelle, lors de campagne de recrutement par exemple, va vous permettre de conforter vos choix ou d’en explorer certains auxquels vous n’auriez sans doute pas pensé.

Alors restez ouvert et exigez la qualité, celle des synergologues.

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Prochainement (quelques jours seulement), une analyse du langage non verbal de Yanis Varoufakis afin de savoir qui il est réellement ?

Une analyse, autour d'une vidéo, effectuée dans le cadre d’une réunion interjuges de synergologues (Isabelle Fetet et Elodie Mielczareck).

 

 

Quelle valeur ajoutée pour le recrutement de candidats ?

Le 27/04/2014

Se poser la question de l'apport de la Synergologie, entre autre dans le domaine du recrutement, est essentiel pour pouvoir se positionner. Où en sont les connaissances en matière de communication non verbale aujourd'hui du point de vue RH ?

La communication non verbale est abordée suivant différents prismes tels que la psychologie, l'anthropologie, l'éthologie, la proxémie, la PNL (aïe) ou encore la sémiologie (re-aïe). Chacune de ces disciplines apportent un certain point de vue au travers de leur domaine de compétences, mais aucune ne fait la différence entre langage corporel et communication non verbale. Ces disciplines englobent d'ailleurs dans la communication non verbale le paraverbal, le périverbal, l'infraverbal, le supraverbal... La synergologie se concentre sur le PRE VERBAL, parce que les gestes précèdent la pensée.

Le langage corporel est inconscient et traduit l'histoire de chacun. Le langage corporel est présent même lorsque l'individu est seul.

La communication non verbale est, quant à elle, liée à l'interaction et chaque personne est à la fois émetteur et récepteur. Inconsciemment, celui qui écoute va prendre en compte les gestes de celui qui parle.

Faire appel à l'expertise d'un synergologue, c'est éviter les pièges aujourd'hui risibles mais qui ont toujours cours tels : "bras croisés = signe de fermeture", "baisser les yeux = signe d'embarras du candidat" ou encore "la communication se décompose suivant cette répartition : 7% les mots, 38% l'intonation et 55% le langage non verbal"...

Il est donc temps de passer à une analyse beaucoup plus aboutie, plus fine, plus cohérente, plus pertinente et finalement pleine de bon sens...