Quel est le profil gestuel de François Hollande ?

Le 16/04/2016 0

Globalement, François Hollande est apparu ce jeudi plutôt « en jambes », comme on dit dans le sport. Attitude dynamique, manifestant une volonté d’offrir l’image d’un Président dans l’action, sachant précisément là où il veut mener la France.

Cependant il a dû composer avec 4 invités de profils différents - et donc s’y adapter - mais également avec un style d’interview qui rappelle le jeu du méchant flic et du gentil flic (on appréciera… ou pas), ce qui contribue à susciter un certain manque de respect afférant à sa fonction (note personnelle).

Il m’est apparu intéressant de dresser son profil gestuel et voir les gestes qui font de lui une personne normale, ou encore ceux qui génèrent de l’incompréhension et parasitent son discours.

Commençons par les gestes qui le rendent si normal :

Juste avant d’évoquer les « aléas du chômage », vous pouvez voir une expression de peur avec les yeux écarquillés, les sourcils très haut, le blanc des yeux visibles sur la partie haute et les dents du bas bien visibles.

Ensuite, et comme nous l’enseignons en Synergologie, les valeurs qu’il rejette sont placées sur sa droite, voir à droite de sa droite. C’est le cas lorsqu’il assène un « je ne vais pas céder à la rue ! » Il n’apprécie pas ce mouvement de contestations qui vient se greffer à ce climat social et sécuritaire délétère, d’autant que ça le fragilise politiquement.

De même avec les « critères boursiers » qu’il place à droite ou encore avec le « prosélytisme ».

A l’évocation du SMIC, sujet qu’il semble maîtriser, son torse (son ego) vient bien en avant.

Ensuite, nous pouvons voir que lorsque la colère le ronge mais qu’il se doit de rester impavide, cette émotion ressort par son sourcil gauche qui se contracte subrepticement.

Lorsqu’il s’impatiente face à la longueur des arguments des invités, ce sont les doigts de sa main gauche qui tapotent la table. Ou encore il a des gestes de préhension (manipulation du stylo) pour gérer le stress qu’il sent monter.

Nous pouvons aussi remarquer que son regard est expressif. Par exemple, envers Léa Salamé qu’il regarde essentiellement pour prévenir tout débordement de sa part, ainsi que sa tête qui s'écarte pour fuir celle qu’il semble ne pas apprécier.

De même que son regard se durcit à l’évocation d’Emmanuel Macron et de ses sorties.

A la lumière de ces items, nous voyons bien que François Hollande sait être naturel et montrer qu’il est un homme normal.

 

Maintenant, voyons quels sont les gestes qui polluent son discours aujourd’hui :

Restons avec ce regard si évocateur, si expressif. Il peut être un allié mais jouer également les traître, surtout lorsqu’il s’agrandit pour rechercher l’approbation des journalistes. Se faisant, ce n’est pas l’invité qu’il a en face de lui qu’il veut convaincre, ce sont ces 2 flics dont il ne sait s’ils jouent pour ou contre lui. Ce sont eux qui ont le pouvoir de relayer son message…

Les gestes qui le desservent sont essentiellement basés sur ses mains. Ils contribuent à son image de « mou ». Ses mains sont inexpressives, ce qui n’excluent pas qu’elles soient participatives mais ses paumes sont très souvent tournées vers lui, vers son torse, son ego. Se faisant, il est un être ego centré qui met une distance vis-à-vis des autres.

Ainsi, ses gestes ne sont pas naturels, surtout lorsqu’ils accompagnent le « je » ou le « vous ». François Hollande désigne l’autre non pas avec son index, mais avec la face externe de sa main (en bouclier), ce qui est assez étrange et cette étrangeté est effectivement perçue par l’autre.

 

Ainsi, François Hollande se distancie des autres avec les paumes de ses mains tournées vers lui, en une bulle protectrice. Cependant, ce geste est devenu tellement stéréotypé et placé à « toutes les sauces », qu’il parasite le discours et en fait une personne peu encline à la franchise.

 

Hollande

 

 

 

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