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Les VRAIES 10 clés de la séduction !!!
Le 14/08/2014
Les centaines de rapports synergologiques, réalisés depuis des années, nous permettent d’être plus performants et plus précis que quiconque lorsque nous analysons le langage corporel.
S’il est un domaine où nous sommes particulièrement efficaces, c’est celui de la séduction.
Cet article a pour objectif de vous donner 10 clés typiques dans le code de la séduction, préalablement observées et analysées in situ.
Ces 10 clés ne sont pas celles que vous pouvez déjà visionner sur Youtube et dont le contenu est au mieux approximatif voire non fondé, au pire… vide d’un minimum de bon sens !
Voici donc 10 comportements typiques qui vont vous permettre de savoir si la personne que vous convoitez est séduite… ou pas :
1) La personne vous montre son profil gauche. Le côté gauche du visage crée un lien empathique dans la relation. La personne peut être circonspecte, à l’écoute, s’abandonner… mais le lien est établi et positif jusque-là.
2) La tête de la personne penche sur sa gauche et vous regarde avec son œil gauche. Le lien établi par le point n°1 est renforcé et la relation est plus chaleureuse.
3) Son buste est penché vers vous. La personne se montre intéressée par l’échange. Elle participe activement, ce qui ne serait pas le cas si son buste se trouvait en arrière, pire s’il était penché à l’arrière sur sa gauche cela voudrait dire qu’elle souhaite tout simplement partir.
4) Elle cligne souvent des paupières. Non seulement la personne vous montre de l’intérêt, mais elle intègre ce que vous lui dites. Nous clignons en moyenne 15 à 20 fois par minute, en cas d’émotion positive, vous multipliez ce nombre par 2 voire 2,5.
5) La distance de communication. Si vous n’êtes pas assis, plus vous êtes physiquement proche, plus la séduction sera avérée.
6) La position des pieds, sous la table ou même debout. Sous la table, au restaurant, si ses pieds sont vers l’arrière, c’est que la personne veut mettre de la distance entre vous. Elle éloigne ses pieds pour ne pas craindre de toucher les votre. Debout, si le buste de la personne vous fait face mais qu’un de ses pieds se place franchement vers l’extérieur, c’est qu’elle veut mettre fin à votre entrevue.
7) Assise, la personne se touche la cheville gauche. Elle manifeste le désir de se rapprocher physiquement en stimulant une zone qui exprime un besoin de « s’ouvrir à… » .
8) Son épaule gauche est dirigée vers vous, la face intérieure du bras également. Là, l’intérêt qu’elle vous porte est manifeste. Le lien est avéré et son épaule gauche capte votre regard pour mieux vous séduire.
9) Elle porte sa main gauche sur le haut de son torse pour attirer votre regard sur cette zone sensuelle et très connotée. Ce geste exprime beaucoup de chaleur.
10) Le pouvoir du « toucher ». La personne vous touche la main, l’épaule... C’est LE comportement ultime de la séduction. C’est LE sens le plus intime qui soit. La personne a franchi votre distance de confort et d’intimité.
Une dernière chose importante, séduire c’est rester soi-même sans chercher à se contrôler à tout prix. Ainsi, vous serez authentique, tout entier impliqué et concentré sur le moment présent.
Interview de B. Netanyahu par L. Haim
Le 10/08/2014
http://www.youtube.com/watch?v=78mrZYNqwGc
Voici mon analyse du langage non verbal du Premier ministre israëlien, B. Netanyahu interviewé par la journaliste d'i-télé L. Haïm.
Mon objectif est de confirmer ou d'infirmer la cohérence du discours verbal avec le langage non verbal du Premier ministre. C'est également de voir s'il y a un ou plusieurs moments clés lors de cette entrevue.
Sur la gauche, le time code correspondant à la vidéo de Youtube (mise en ligne par i-télé), suivi par mon analyse.
Je précise que l'éthique du synergologue assure au lecteur une analyse impartiale et objective, dénuée de tout intérêt politique.
Bonne lecture et n'hésitez pas à laisser un commentaire, ou de m'adresser un mail pour me faire part de vos remarques.
24 sec. = Pour débuter, j'observe les remerciements sincères de LH envers le Premier ministre israélien BN, pour avoir autoriser l'interview selon les règles éthiques précises. LH montre son profil gauche à son vis à vis, lève ses sourcils et hoche plusieurs fois la tête pour appuyer ses remerciements. Les sourcils illustrent le rapport aux autres et le profil gauche le lien respectueux établi.
29 sec. = BN a son épaule droite plus haute que la gauche et sa tête penche sur sa gauche. Cette posture indique que BN est également dans le lien avec la journaliste mais avec une envie de convaincre. Noter que le côté droit de son visage est d'ailleurs plus expressif que le gauche, moins figé.
33 sec. = "(...) on ne reçoit pas les questions en avance" confirme BN avec un haussement de sourcils pour appuyer son propos.
48 sec. = "Peut-on faire l'interview en français ou en anglais ?" demande LH, BN dans les starting blocs penche sa tête à droite et monte son sourcil gauche. Une posture qui montre que l'anglais est la langue dans laquelle il aura un meilleur contrôle de son discours. Le sourcil gauche nous indique qu'il se met - lui - à distance et qu'il va maintenant parler en tant que Premier ministre, non plus en tant que "simple" citoyen israélien.
1mn 03 = LH toujours dans le lien (elle estime son vis à vis) puisqu'elle lui présente toujours son profil gauche, quant à BN est en mode "analyse", "contrôle", en présentant son profil droit. Noter également la lèvre supérieure droite qui remonte et provoque ainsi une tension dans la partie droite de son visage. Il nous indique ainsi qu'ils vont aborder des sujets complexes et sensibles et qu'il est nécessaire de les analyser en prenant de la hauteur.
1mn 11 = Lorsque BN dit qu'il regrette ce qu'il se passe dans la bande de Gaza, il nous montre de la culpabilité. Il regarde LH avec son profil droit, le menton baissé et la tête légèrement penchée sur sa gauche. Sa posture est cohérente avec son discours.
1mn 38 = BN évoque les roquettes tirées par le Hamas via des sites civils. Son corps part alors vers l'avant à droite. C'est une attitude qui traduit de l'agressivité ou tout au moins une envie de dénoncer avec force l'attitude du Hamas.
Toujours évoquant les civils, c'est la main gauche qui est en mouvement. La main gauche est la main de la spontanéité. Son corps nous dit que BN regrette que des civils soient pris en otage par le Hamas.
2mn 14 = Nouvelle culpabilité du Premier ministre israélien (profil droit, menton baissé et tête penchée sur sa gauche).
3mn 10 = Lorsqu'il évoque l'action d'Israël, BN a le corps penché sur sa gauche, cela traduit de la réserve. Il sait que l'action d'Israël n'est pas populaire alors il la joue "profil bas". Lorsqu'il parle du Hamas, son corps repart en avant sur sa droite et fait montre d'une certaine agressivité, de stress. Les deux sourcils levés, BN n'a de cesse de vouloir communiquer, justifier l'action de son armée.
6mn 34 = BN place l'antisémitisme au même niveau que le Hamas, son corps adopte strictement la même posture : devant à droite.
7mn 51 = Voici un moment clé et cohérent avec le discours et les actes de l'armée israélienne. LH demande à BN "quand le monde pourra-t-il voir la paix entre Israël et les palestiniens" ? BN répond : "dès que les palestiniens reconnaissent l'état d'Israël", le corps de BN illustre une certaine culpabilité (cf plus haut) et il poursuit ainsi : "mais le Hamas qui appelle à notre anihilation (...)" et là, sa tête exprime la crainte, le rejet, en penchant côté droit, en regardant LH de son profil droit et avec le menton baissé. Le Premier ministre confirme ainsi que tant que le Hamas sera présent dans la bande de Gaza, il y aura peu d'illusion à se faire.
Le discours verbal était donc cohérent avec le langage non verbal, souvent récurrent d'ailleurs pour ce dernier quant aux postures adoptées mais aucun hïatus de communication.
Le 26/07/2014
Voici une photo sur laquelle je suis tombée sur Twitter. L'objectif de ce tableau de "gueules cassées" est de dénoncer les ravages de la drogue sur le physique. Après le choc visuel encaissé, un détail m'a sauté aux yeux. Un détail qui se retrouve sur chaque visage... je vous laisse y jeter... un oeil, quelques instants.
Voici la même photo avec LE détail commun à chacun (carré noir) :
L'oeil gauche sur chaque photo prise avant leur tragique chute est plus petit que l'oeil droit. Et alors ?
L'hémisphère droit du cerveau contrôle la partie gauche du visage et du corps, l'hémisphère gauche contrôle la partie droite du visage et du corps. Et alors ?
Lorsque le langage du corps s'exprime par notre côté droit, nous sommes en contrôle. Le côté droit représente les autres, les valeurs négatives, le danger... Lorsque nous nous exprimons avec notre côté gauche, nous mettons en avant notre spontanéité, le passé, la famille, la sécurité. Et alors ? J'y viens doucement...
Lorsqu'une émotion est ressentie avec force dans le temps, le corps en conserve des traces. Cet état de fait est particulièrement visible dans les yeux. Ainsi, lorsque l'oeil gauche est plus petit que son vis-à-vis qui lui est régulier, la personne vit un stress émotionnel. Ce peut être un signe de dépression lorsque cette particularité s'inscrit dans le temps.
Et alors que m'apporte l'observation de ces photos ? Tout d'abord qu'il a dû se passer quelques années entre les avant-après et que chaque personne présentait l'oeil gauche plus petit que l'oeil droit, qui lui était régulier. Egalement que la partie droite des visages avant est comme figée (partie droite qui représente également le monde extérieur, l'environnement), inexpressive alors que le côté gauche est plus marqué, voire l'extérieur gauche de la bouche est même tombant.
Soyez attentifs, ce peut être un simple stress émotionnel passagé, ce peut être également un signe de dépression si ça perdure.
NOUS ne sommes PAS des PSY ! Cependant…
Le 25/07/2014
NOUS ne sommes PAS des PSY ! Cependant…
Lorsque nous abordons la Synergologie et l’analyse du langage corporel avec une personne, une des premières remarques qui nous est faite est : vous faites un peu de psychologie finalement ? Et là, il faut mettre les 2 pieds sur le frein. Le plus simple est de poser la question suivante et de tenter d’y répondre tout aussi simplement :
Quelle différence faisons-nous entre psychologues et synergologues ?
L’axiologie est différente. L’objet de la psychologie est l’étude du comportement humain sous tous ses aspects psychiques, normaux ou pathologiques. Le rôle d’un psy est d’analyser des situations, de repérer des problèmes ou encore de franchir des caps éprouvants (source : psychologies.com). Son objectif est d’aider les personnes à aller mieux.
L’objet de la synergologie est d’analyser la structure du langage corporel, de décoder le langage non verbal. Le rôle du synergologue est triple :
- Comprendre l’émotion,
- Installer la relation sur la base de l’authenticité,
- Qualifier le comportement.
De fait, la synergologie s’exclut du champ de la thérapie mais s’inclus dans celui de la communication.
Un exemple pour illustrer cette GRANDE différence :
Un patient en grande détresse psychologique consulte un psychologue afin de trouver un moyen de s’en sortir. Pour le psy, il s’agira de restaurer l’équilibre psychologique de son patient. En revanche le synergologue va trouver une congruence entre le langage verbal et le langage non verbal. Factuellement, le patient est authentique d’un point de vue synergologique. Exprimé différemment, le synergologue observe que le langage non verbal du patient coïncide avec son état psychologique du moment.
Posons le problème à l’inverse. Un cadre RH fait appel à un synergoloque afin d’améliorer sa prise de parole en public, notamment lors de réunions. Le synergologue identifie, grâce au langage corporel de la personne, un épuisement professionnel et l’invite à consulter un psychologue.
NOUS ne sommes PAS des PSY ! Cependant… les deux disciplines sont connexes, complémentaires.
Suivez-moi sur Twitter : @FrantzBAGOE, ou contactez-moi par mail : frantz.bagoe@gmail.com
Le TOUCHER, un sens à ne pas négliger
Le 09/07/2014
Le TOUCHER, un sens à ne plus négliger pour atteindre ses objectifs.
Selon les cultures, le toucher peut paraître intrusif, chaleureux ou intime.
Cependant, il est commun à tous depuis les primates jusqu’à notre progéniture. Le toucher stimule des nerfs directement reliés au cerveau, en particulier le cortex insulaire. Le cortex insulaire joue un rôle dans diverses fonctions, principalement liées aux émotions et à la régulation de l’homéostasie. Son rôle est donc impliqué dans les fonctions limbiques. Le cortex insulaire interviendrait notamment dans le dégoût, la dépendance ou encore la conscience. Ces fibres nerveuses sont particulièrement nombreuses sur la face interne de l’avant-bras.
Si la pression exercée par les doigts sur cette zone de l’avant-bras est suffisamment subtile, cette pseudo caresse sera ressentie comme un contact plaisant, doux et bienfaiteur.
Au niveau du subconscient, ce contact nous rappellera les mêmes sensations ressenties lorsque nous étions des bébés et que notre père ou notre mère nous prodiguait cette caresse.
Le toucher est la forme la plus importante de communication subliminale.
Si vous êtes serveur dans un bar, c’est +3% de pourboires en plus ; si vous êtes restaurateur, c’est 60% de commandes du plat suggéré en plus ; si vous êtes commercial, vous augmentez vos chances de signer le bon de commande ; enfin si vous souhaitez séduire, vous augmentez vos chances de +10% de repartir avec le numéro de téléphone de la personne.
Dans un objectif plus altruiste, vous donnerez l’image d’une personne chaleureuse et bienveillante.
Mais attention à ce que la pression exercée ne soit pas trop forte, le résultat obtenu sera à l’inverse de celui escompté. Car une pression trop importante et trop longue sera perçue comme une envie de dominé, et là le circuit de la peur sera activé et l’attitude suivante sera de la défense.
Alors pensez à utiliser le TOUCHER pour atteindre vos objectifs, mais avec bon sens et subtilité.
Réf. « subliminal : how your unconscious mind rules your behavior » by Leonard Mlodinow ©2012 et wikipédia
Le 22/06/2014
https://www.youtube.com/watch?v=QNkb0Om-7bw
Qu'est ce qui fait que ça peut marcher ou pas lors d'un speed dating ? Pour lui ? Pour elle ? Pour les deux ? Question de POSTURE !
Si les deux personnes ne sont pas venues là par hasard, elles n'ont peut être pas les mêmes motivations non plus. Si le visage va s'efforcer de communiquer verbalement, le corps lui, va traduire l'intention réelle de la personne.
Sur toute la vidéo, et là sur une copie de l'image à 2'54, l'attitude de la jeune femme ne se modifie pas d'un pouce et ce, quelque soit son vis-à-vis. Elle se protège en adoptant une posture qui, pour un oeil non averti, peut paraître tenir de la bienséance. Peut être également justifiée par le fait qu'elle porte une bien petite jupe courte ? Et rouge d'ailleurs... ce qui met une grosse pancarte "attention danger" à l'attention des prétendants. Inconscient ça met sur la réserve.
POSTURE DEFENSIVE donc, jambes croisées assez hautes et poignets croisés également. Les mains se croisent également devant les genoux, ce qui est également une protection. Son buste est droit. Il n'est ni en arrière, ni en avant, ni à droite, ni à gauche... il est droit ! Sans avis, sans intérêt, sans opinion, neutre. Son buste est stoïque alors que son visage se veut expressif.
Maintenant, portez une attitude particulière à la jeune femme en arrière plan (3'21, deuxième copie image). Son attitude corporelle est bien plus avenante, avec le buste porté vers l'avant ce qui traduit un intérêt réel à la conversation. Les jambes aussi sont détendues, les pieds à plat, la personne est assise "normalement". Je reconnais volontier qu'elle porte un jean mais jusqu'à preuve du contraire, un jean n'empêche personne de croiser ses jambes... Nul doute qu'elle a plus de chances de repartir accompagnée après la soirée.
Enfin, regardez également l'attitude des deux hommes (en 1er et 2nd plan), ils ont la même attitude positive qui traduit une volonté de créer un lien vers l'autre. Bustes penchés en avant, vers l'autre, bras et mains détendus, les jambes positionnées correctement, naturellement.
Alors ma question : la juppette rouge est-elle là pour la téléréalité, son quart d'heure de gloire et la flatterie de son ego ou bien pour faire une belle rencontre ? Question d'authenticité...
"sois toi-même, les autres sont déjà pris" - Oscar Wilde
Interrogatoire de Thomas Cogdell, 12 ans
Le 08/06/2014
interrogatoires-de-police-obsession-de-l-aveu-1.wmv
interrogatoires-de-police-obsession-de-l-aveu-2.wmv
7/08/2006 à Camden – Arkansas – USA
Le corps de Keily 11 ans est retrouvé sans vie chez elle, un sac plastique sur la tête alors qu’étaient présents sa mère et son frère. Pour les détectives, personne n’a pu entrer pour tuer la fillette. Le meurtrier est donc son frère Thomas, 12 ans, car quand la police arrive sur les lieux, il est calme alors que sa mère, Melody, est hystérique. Sous la pression policière, Thomas avoue et est incarcéré. 2 ans plus tard, la Cour Suprême casse le jugement au vu dont l’interrogatoire s’est déroulé.
Comment les policiers ont pu être aussi aveugles face à la communication non verbale de Thomas ?
Vidéo #1 issue du reportage de O. Pighetti, F. Kaufinger et A. Tenowich pour ©Piments Pourpres Production
On devine aisément les sourcils de la tristesse en forme de vagues, pas de tension dans son corps, ni sur la bouche. A 11 sec. lorsque le policier entre et lui sert la main, la tête du garçon fait un léger mouvement de recul. Ce mouvement confirme la peur que lui inspire la police, l’autorité en tant qu’institution. Thomas saisi un à un chaque doigts de sa main droite, puis de sa main gauche. Le corps traduit alors le fort stress de la situation. Et qui ne le serait pas à sa place ? Sa tête est penchée sur sa gauche, le garçon est donc dans le lien avec le policier, il n’est pas en contrôle de lui-même comme nous pourrions le penser s’il eut été le meurtrier.
Vidéo #2
Sa spontanéité est confirmée par le fait que sa main gauche se pose sur sa main droite, toujours sans tension. A 27 sec. lorsque le policier lui demande « qui peut être le meurtrier à part lui, si ce n’est pas sa mère », le garçon lui répond que ce n’est pas lui, tout en faisant le signe « non » de la tête (il commence le mouvement par sa gauche). C’est un « non » sincère. A 34 sec. lorsque le policier lui repose la question, Thomas lui répond de la même manière et son mouvement de tête est plus appuyé encore. A 49 sec. le policier lui demande d’avouer pour qu’il se sente mieux. Le garçon porte alors sa main gauche à son front, toujours la tête penchée sur sa gauche, ne sachant pas comment traduire plus fermement et avec des mots son innocence. Sa main droite va en direction du détective, paume perpendiculaire au sol, recherchant le lien avec son vis-à-vis. Bis repetita placent à 53 sec et 56 sec. mais le détective n’a toujours pas ouvert les yeux.
Au vu de cette vidéo, il est donc primordial de rechercher la vérité et non le mensonge. Un bon questionnement, simple et factuel, aurait permis à ce détective d’éviter 2 ans de prison à ce garçon…
Synergologie : une discipline critiquée ?
Le 07/06/2014
La critique est nécessaire pour faire débat, pour poser des questions et faire avancer, remettre en cause voire apporter de nouveaux éclairages. C'est un réel enrichissement pour la discipline. Mais comment devons-nous réagir face à une critique acerbe et dénuée de vérification qui nous assimile à des charlatans en profitant de la vague behavioriste ? J'ai parcouru un certain nombre de blogs d'experts en communication non verbale, d'universitaires, d'éthologues, de coachs et autres dont les connaissances reposent sur leur discipline scientifique pour les uns, sur le néant pour les autres ! La gesticulation rhétorique est une réelle activité pour ceux qui essaie d’exister, mais il me semble nécessaire d'éclairer quelques lanternes pour les non initiés qui souhaitent plus de clareté, et ainsi éviter de facheuses amalgames.
Les synergologues font de la recherche durant de longs mois pour explorer, développer, confirmer ou infirmer des concepts issus de l'observation de centaines de vidéos ou encore de protocoles qu'ils ont mis en place pour observer in situ ces concepts. Ces travaux ont l'intérêt de constituer un apport qualitatif à la discipline et personne n'a encore réussi à les contre argumenter.
La scientificité de la synergologie repose sur le contrôle de l’information qu’elle présente. Ce contrôle peut être effectué à trois moments :
- 1 - le mode de recueil des données,
- 2 - la nature des propositions émises,
- 3 - le mode de validation des propositions.
Pour être certain que toutes les observations synergologiques soient objectives, la synergologie se sert, chaque fois qu’elle le peut, du critère de falsifiabilité mis en œuvre par Karl Popper (Cf : Popper, K. (1972) la logique de la découverte scientifique, Payot).
Pour lui, une théorie n'est scientifique qu'à la condition expresse que ses vérités puissent être contestables par l'observation. C'est donc la possibilité de réfuter par l'expérience (ou "réfutabilité") qui fait la valeur de la scientificité de la proposition. Une théorie est scientifique si elle peut être "mise à l'épreuve", si elle est "testable" ou "réfutable".
Prenons un exemple : 100 000 cygnes blancs sur un lac ne permettent pas de dire que la proposition « tous les cygnes sont blancs » est une proposition vraie. En revanche un seul cygne noir sur un lac permet de dire que la proposition "tous les cygnes sont blancs" est une proposition fausse.
Ainsi l'attitude scientifique proposée par Popper est une attitude critique qui ne cherche pas des vérifications mais plutôt, au contraire, des tests qui peuvent réfuter la théorie.
Un petit tour sur le site officiel pour approfondir : http://non-verbal.synergologie.org/nonverbal/synergologie/scientificite-de-la-synergologie
Enfin, remettre en cause l'importance voire l'existance même du langage non verbal, c'est nier les travaux de Darwin, de Joe Navarro, de Paul Eckman pour ne citer que les plus connus...